Parce que ça vient nous chercher dans nos tripes.
Parce qu’il y a un besoin. Parce que la santé générale de la société est défaillante et que la solution ne réside pas dans l’amélioration d’un système de santé curatif, mais dans l’amélioration de la santé elle-même. Parce que le véritable indicateur de santé n’est pas une statistique gouvernementale, mais plutôt la capacité de chaque individu à accomplir ce qu’il doit faire, et ce qu’il aime faire, tout au long de sa vie.
Et parce que nous considérons cette perte de potentiel humain comme un drame évitable, cela vient nous chercher dans nos tripes. Malgré l’omniprésence des conséquences de l’inactivité et la connaissance généralisée des moyens d’y remédier, le problème reste facilement mis de côté et se révèle incroyablement difficile à adresser.
Et cela nous attire. Nous interpelle.
Parce que l’entraînement n’est pas une tâche.
Parce que nous croyons pouvoir faire mieux. Mieux qu’une industrie du conditionnement physique qui s’est perdue dans une culture de l’image. Mieux qu’un modèle d’affaire qui traite les individus comme des clients anonymes et qui favorise l’isolement. Et parce que nous croyons pouvoir faire mieux que des méthodes qui n’ont que peu d’utilité dans le travail, le sport et la vie, nous refusons le statu quo, nous refusons d’accepter que cette réalité soit immuable.
Parce que le problème ne réside pas dans l’accès aux connaissances, mais bien dans leur application, dans leur intégration au quotidien. Parce que nous en sommes généralement venus à traiter le mouvement comme une prescription, comme une pilule difficile à avaler. Quand en réalité, le mouvement est la manifestation d’être en vie dans l’instant présent et la source de tout un pan de l’expérience humaine. Dans l’inconfort de la persévérance il y a la satisfaction du dépassement, dans l’intensité de l’entraînement il y a une rébellion contre le fatalisme, dans le partage de ses limites il y a la vulnérabilité, mais aussi les bases pour des relations authentiques. Et nous croyons qu’il y a de la beauté dans chacune de ces expériences.
Parce que nous croyons pouvoir faire une différence.
Parce que nous avons un plan. Parce que nous croyons pouvoir donner un environnement, une méthode et un accompagnement qui permet ces expériences, qui permet finalement d’intégrer l’entraînement non pas comme une tâche, mais comme une source de richesse. Parce que le véritable bénéfice du mouvement va bien au-delà de la santé. Il est dans le fait de ne pas s’éteindre, d’alimenter une faim pour une vie bien vécue. Une vie riche en expériences, personnelles et partagées, riche en émotions et, ultimement, en bonheur.
Mais au fond, c’est parce que nous croyons pouvoir faire une différence.
Une différence dans la société. Dans les individus qui la composent. Parce qu’un individu en mouvement sera plus éveillé, combatif, productif, plus créatif, plus humain. Et en réalité, même si notre apport ne sera jamais mesurable, nous agissons avec la conviction que ce projet contribue, à sa façon, à rendre le monde meilleur.